samedi 20 novembre 2021

Les Incœurruptibles: une comédie romantique

 

Bonjour à toutes et à tous.
Après avoir exploré le monde des héritages, Philippe Saimbert s’aventure cette fois dans celui des rencontres et des célibataires. À travers le portrait de quelques amis quinquas qui veulent se reconstruire suite à une séparation douloureuse.
Une galerie de personnages cocasses, touchants, déjantés, fragiles. Mais toujours humains.
Tous vont partir sur des sentiers inexplorés à la recherche du Grand Amour. Sentiers qui vont souvent se transformer en forêt amazonienne.
À la fin… tout pied doit trouver sa chaussure. Même s’il faut parfois un solide chausse-pied.
Donnez de l’amour… on vous le rendra toujours.

La version papier est disponible sur commande en librairie (distribution Hachette).

La version numérique est disponible sur:

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FNAC
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Bien à vous
Philippe Saimbert

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jeudi 1 août 2019

Longue est la route pour le Valhalla! Roman humoristique



Après le succès de L'héritage de tata Lucie et de 11 serpents, je clos non sans nostalgie, ce triptyque dédié aux héritages. Une lecture parfaite pour qui aime les histoires drôles et les personnages haut en couleurs.

Philippe et son frère Michel viennent d’hériter du domaine de leur oncle Anselme. Tous deux ruinés, ils s’installent dans la propriété en compagnie de leur père, un inventeur excentrique. Le Trésor Public leur a accordé un délai de six mois pour pouvoir vendre la maison et régler les droits de succession.
Leur oncle défunt a cependant imposé une condition pour la vente : les acheteurs doivent s’engager à garder et soigner les animaux présents. Un chat, un âne, un sanglier et un perroquet, tous plus caractériels les uns que les autres.
Entre une famille déjantée, des acheteurs qui le sont tout autant et des animaux en folie… longue sera la route pour le Valhalla !

La version papier est disponible sur commande en librairie (distribution Hachette).
La version numérique est disponible sur:

Bien à vous
Philippe Saimbert
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vendredi 11 janvier 2019

Réflexions sur le monde de l’édition

Bonjour à toutes et à tous,
Cette année, je ne vais pas faire un bilan sur mes activités éditoriales mais j’ai envie de vous faire partager quelques réflexions et expériences personnelles quant au monde de l’édition.

Le mouvement indé prend de l’ampleur et permet de mieux négocier les contrats avec les éditeurs. Plusieurs auteurs stars de la sphère indé ont été approchés par des éditeurs et ont signé avec ces derniers. Souvent avec bonheur. Je sais que certains ont pu négocier la non cession des droits numériques et la durée du contrat.
Car céder ses droits pour 70 ans est une aberration. Sachant qu’un livre, sauf best-seller (ce que je vous souhaite),  ne reste en librairie que 3 mois dans le meilleur des cas.
Il n’en reste pas moins que le niveau de vie de tous les auteurs diminue. Et que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres.
Si cela vous intéresse, j’ai écrit un article sur le sujet : Salauds d’auteurs pauvres.

On m’a souvent demandé la différence entre auto-édition et édition indépendante. Je considère que les auteurs du  mouvement indé adoptent une démarche qui se veut professionnelle, tant sur le fond que sur la forme. Et également sur le plan juridique et fiscal. L’auto-édition est bien entendu toute aussi respectable mais n’a pas les mêmes objectifs.

Un petit coup de gueule en passant. Je n'ai jamais compris pourquoi tant de comités de lecture n'acceptaient pas les manuscrits au format numérique. Format parfait pour une première approche. Si le livre les intéresse vraiment, alors là, ils pourraient demander la version papier. Il s’agit d’une gabegie économique et écologique sans nom. J'en profite pour saluer la démarche de ces éditeurs.

Nul créateur ne peut se reposer sur ses lauriers. Un succès ne peut en rien présager de la carrière d’un auteur. Les exemples sont légion
Lors d'une nouvelle parution, il arrive que l’auteur doive repartir de zéro et aller à la rencontre de son lectorat.
Il ne faut pas oublier qu’il y a surproduction. Tant mieux pour la diversité éditoriale. Dommage pour les auteurs. Qui doivent se battre comme des lions pour leurs projets.
Il est à noter que les promotions les plus efficaces restent les mises en avant des plateformes de vente. Qui font beaucoup pour les indés. Que ce soit Kobo ou bien Amazon via leurs plateformes de publication.
Ce qui me fait penser que j’ai bien fait de ne pas prendre de pseudo pour mon nouveau projet : une romance intitulée Loin des fauves.
J’en ai profité pour aborder des thèmes qui me sont chers : la protection de l’environnement et la lutte contre la maltraitance animale.
Nombre de mes lecteurs me connaissent à travers mes comédies L’héritage de tata Lucie et 11 serpents. J’aurais pu utiliser un pseudonyme pour me lancer dans cette romance. Et ce afin de ne pas déstabiliser mon lectorat traditionnel. Mais je me suis rendu compte que cette histoire faisait également partie de mes univers. Qui basculent souvent entre l’ombre et la lumière.

La suite logique est qu’un indé ne devrait pas mettre tous ses œufs dans le même panier… numérique.
Certes, le livre numérique poursuit sa progression. Mais le livre papier représente encore 95% de part de marché en volume comme en chiffre d’affaire. (extrait du site Lettres Numériques).
Tout cela pour vous dire que se consacrer uniquement aux ventes numériques est non seulement dangereux sur le long terme mais c’est également se priver d’une majorité du lectorat.
Je sais avoir manqué nombre de ventes car les versions papier de mes livres ne pouvaient être commandées en librairie. C’est pour cette raison que j’ai développé fin 2018 une distribution en librairie via Bookelis.
J’ai longtemps hésité entre Bookelis et Iggybook. J’ai également regardé du côté de Books On Demand mais le fait que ces derniers demandent un contrat d’exclusivité pendant un an ne me convenait pas.
J’ai finalement choisi Bookelis car je ne payais rien via leur programme Les pépites.
Impression impeccable. Très bonne réactivité du site quand on a besoin d’aide. Moteur de création online ergonomique et très similaire à celui d’Amazon KDP. 15% de royalties (quel que soit le prix et le nombre de pages).
Pour celles et ceux qui ne pourraient accéder à ce programme, l’offre d’Iggybook semble un bon compromis. Le paiement est valable à vie et reste raisonnable (99€ par titre).
Il est à noter que, d’après nombre de retours, l’impression est également excellente sur Iggybook. Tout comme les délais de distribution en librairie.
De plus et contrairement à Bookelis, Iggybook propose les mêmes dimensions que KDP. Ce qui évite de refaire les maquettes. À vous de voir selon votre situation. Et le prix de votre livre (les royalties varient en fonction du prix de vente et du nombre de pages).

Le marché du livre audio devrait exploser dans les prochaines années.
Je vous invite à découvrir cet excellent article d’Olivier Morel concernant le livre audio. Ainsi que la formation de Cyril Godefroy.
J’ai signé chez Kobo l’adaptation audio de tata Lucie. Je suis très content du travail du narrateur.
La traduction de L’héritage de tata Lucie en anglais s’est révélée une catastrophe financière (pour l’instant du moins) et avec l’argent dépensé, j’aurais mieux fait de mettre l’argent dans l’adaptation audio de deux de mes romans.
Reste à étudier les modes de distribution. Audible semblait une étape obligée. Je vais cependant examiner l’offre de Findaway Voices qui propose une distribution sur toutes les plateformes de vente.
NB : Je viens juste d’apprendre que Kobo pourrait, dans un futur proche, offrir aux auteurs indépendants la possibilité de diffuser leur livre audio via Kobo Writing Life, de la même manière qu’ils le font aujourd’hui avec leurs ebooks. Ce qui serait révolutionnaire !

Voilà, je ne prétends pas détenir la vérité concernant le monde (mouvant) de l’édition. Il s’agit simplement de mon expérience personnelle. Qui sera sans doute différente de celles de nombre de mes collègues.
Bien à vous et… tous les bonheurs possibles en cette nouvelle année !
Philippe Saimbert

mardi 11 décembre 2018

Salauds d’auteurs pauvres !

Bonjour à toutes et à tous,
Ce n’est un secret pour personne : les auteurs sont de plus en plus pauvres. En vérité... le niveau de vie de tous les pauvres diminue. Je vous invite à lire cet excellent article sur le site de La Tribune.
Beaucoup de petits libraires sont également en train de mourir. Tués non pas toujours par la concurrence du net mais également par les impôts divers et les loyers exorbitants des centres villes.
Les auteurs, tout comme les ouvriers, employés et autres « prolétaires », sont souvent considérés comme la « variable d’ajustement ».
Force est de constater que la « variable d’ajustement » a décidé de changer les règles.
Je ne cautionne pas la violence que l'on peut voir au sein du mouvement des gilets jaunes (violence qui est la plupart du temps le fait de personnes n’ayant rien à voir avec ce mouvement) mais je comprends et partage totalement leur colère et leur désespoir.
Pour détourner la citation d’Edmund Burke : « La seule chose qui permet à l’injustice de triompher est l’inaction des hommes épris de Justice. »

Il existe beaucoup de maisons d’édition sérieuses, qui font très bien leur travail. Qui se battent pour leurs auteurs, investissent sans compter temps et argent pour la création des maquettes, les corrections et la promotion. Passant des dizaines d’heures dans les salons pour ne parfois vendre que quelques exemplaires. Des professionnels droits et honnêtes.
Il ne faut pas oublier qu’un auteur indépendant coiffe la casquette d’un éditeur. Et c’est un énorme travail. Si on veut bien le faire. Donc, réfléchissez bien avant de vous lancer. Si vous n’avez ni le temps ni les capacités de le faire, proposez votre projet à une maison d’édition.
Mais il existe malheureusement aussi chez les éditeurs des margoulins qui profitent de l’inexpérience, de la naïveté et parfois de l’égo de certains auteurs (qui sont prêts à tout accepter pour être publiés). Ces éditeurs ne payent pas ou peu les auteurs.
Quelques « joyeusetés » relevées ou vécues au cours de ma carrière :
Des éditeurs qui culpabilisent leurs auteurs quand ceux-ci osent demander des comptes. « Si on vous paye, on met notre maison d’édition en péril. Pensez à vos collègues ! »
Relevés de compte absents ou incomplets.
Des clauses de contrat mesquines ou abusives.
Des magouilles sournoises pour vous virer d’un projet. Ou le filer à une équipe maison.
Une condescendance, voire un mépris affiché pour les auteurs. Surtout quand ils ont un (très joli) accent du sud comme votre serviteur.
Des mecs qui viennent vous faire la morale quand vous n’acceptez pas leurs exigences. J’avais catégoriquement refusé de faire 400 bornes aller-retour et de payer une nuit d’hôtel pour assister à un salon du livre (le tout non remboursé, bien entendu). La dirco (directrice de collection), choquée, m’avait lancé : « Mais M. Saimbert, vous ne voulez donc pas vous investir dans la promotion ?! »
Ce à quoi j’avais répondu : « Quand vous me paierez tous les frais. Le temps de l’esclavage est révolu. »
Je suis très gentil mais quand on m’agresse, je monte vite dans les tours. Bref, cela avait fini en noms d’oiseaux. Je ne les citerai pas ici car ils ne sont pas de nature à enrichir le débat.
Ceci dit, quand on y pense, voilà maintenant que les auteurs veulent vivre de leur plume.
Non mais je vous le demande… où va-t-on ? Quelle honte !
Salauds de pauvres…*

Je terminerai en vous conseillant de vous syndiquer.
Le Snac m’a aidé à de très nombreuses reprises.

Bien à vous
Philippe Saimbert
* réplique culte de Jean Gabin dans le film La traversée de Paris.

 Illustration de Claude Davancens

mardi 20 novembre 2018

Loin des fauves. Romance contemporaine



 

 
 « Beaucoup de péchés lui seront pardonnés parce qu'elle a beaucoup aimé ».
Telle est la devise gravée sur le tronc de l’arbre qui abrite les amours de Lorina et Jean, deux êtres aux vies tourmentées.
Mais peut-on tout pardonner au nom de la passion ?
Un lourd secret de famille, une colline hantée et une implacable vengeance servent de toile de fond à cette émouvante histoire.

Suite à un accident de moto, Jean est soigné par Lorina, une guérisseuse qui habite dans un petit village du Béarn.
Tous deux sont des passionnés. Elle de nature et lui, de création musicale.
Tandis que Lorina entame un combat décisif pour  la protection de l'environnement, Jean se rend bien vite compte que la propriété et ses occupants cachent de nombreux mystères...
« Une histoire toute en délicatesse. Toute en beauté. Toute en pudeur. Des personnages forts. Aussi bien dans la tendresse que la méchanceté. Des personnages d’une grande timidité. D’une grande tendresse. D’une grande candeur. » Les chroniques de Lee Ham
«  … une ode à tout ce qui vit : les personnes, les animaux, la nature. » Les lectures de la Diablotine

La version papier est disponible sur commande en librairie (distribution Hachette).
La version numérique est disponible sur:

NOTES DE L'AUTEUR
Cette romance située en Béarn aborde des thèmes qui me sont chers: la protection de l’environnement et la lutte contre la maltraitance animale. 
Ce dernier sujet est largement développé par l’héroïne du roman. Elle doit se battre contre l'implantation d'un élevage industriel.
Les lecteurs qui me suivent depuis des années me connaissent souvent à travers mes comédies : L’héritage de tata Lucie ou bien encore 11 serpents
Ils seront sans doute étonnés du côté parfois mélodramatique de ce livre. 
Même s’ils retrouveront les folles passions qui animent nombre de mes person­nages.
J’aurais pu prendre un pseudonyme pour me lancer dans cette romance. Et ce afin de ne pas déstabiliser mon lectorat traditionnel. Mais je me suis rendu compte que cette histoire faisait également partie de mes univers. Qui basculent souvent entre l’ombre et la lumière.
Bien à vous
Articles sur l’édition et les univers de l’auteur. Quiz et albums dédicacés à gagner. Pas de spam.